LA NOURRITURE NATURELLE ET COMPORTEMENT DE LA CARPE


La carpe est omnivore et sa nourriture est essentiellement composée de petit crustacé.
Les Rotifères, les jeunes larves de Copépodes ainsi que les très jeunes Cladocères, juste éclos, sont la première nourriture naturelle convenant le mieux au jeune carpe. Étant jeune elle mange également beaucoup d'animaux unicellulaires de plus grosse dimension qui se développent en abondance dans les herbes pourrissant dans l'eau. Elle a besoin d'une grande quantité de nourriture pour une croissance rapide et une bonne santé, ce qui lui assure sa survie. Elle utilise ses sens développés de l′odorat et du goût pour trouvé son repas. Quant elle est arrivé à un certain age, elle s′alimente sur le fond des étangs et des lacs, parfois entre deux eaux et à la surface, et ce particulièrement lorsque la température de l'eau est très élevée. Sa nourriture naturelle est principalement constituée de crustacés, de vers, de larves d′insectes, de protozoaires, de petits mollusques et de matières végétales telles qu’algues et graines de plantes aquatiques.

La Rotifère

On rapporte également la découverte de petits poissons dans l′estomac de carpes, mais on peut généralement penser que ceux-ci étaient morts au moment où la carpe les a avalés. La température joue un rôle important en ce qui concerne l'appétit de la carpe et la localisation et le déplacement de sa nourriture aussi. Un poste présentant de bonnes quantités de nourriture naturelle a toutes les chances d'être le plus régulier en réussite. Au-dessous de 10º elle mange beaucoup moins. Pour la nourriture, la température optimale est 20º. En hiver la carpe est capable de squatter en bancs sur le fond, en des endroits profonds. Elle est très résistante et tolère une eau pauvre en oxygène. La croissance est variable et dépend avant tout de la nourriture.

Dans les étangs à carpes avec nourriture naturelle et artificielle, elle est capable de prendre plusieurs kilos en une année. Mais c’est à vous de détourner ces carpes sauvages de leur nourriture naturelle. Leur nourriture est très localisée, les chemins que suivent les carpes restent stéréotypés. Elle mange nos appâts seulement s’ils sont situés sur leur chemin habituel. Dans ce cas, il est préférable de pêcher aux spot sur ces passages et si les carpes sont en concurrence alimentaire, elles sont généralement plus actives et se déplace beaucoup plus facilement. Cependant comme pour tout ce qui compose notre pêche, il faut tenir compte des autres paramètres et ne pas bêtement se fixer sur ces host-spots systématiquement. D'abord parce que les carpes peuvent être ailleurs, d'autre part parce que toutes les carpes de la zone ne fréquentent pas forcément ce poste...En effet, il existe des groupes de carpes n'ayant pas le même comportement sociologique. Leur instinct moins grégaire fait qu'elles réagissent moins en fonction de l'activité des autres. Un poste ayant une sur densité momentanée ne permettra pas obligatoirement de les toucher car elle ne se laisse pas entraîner, alors que sur un autre plus à l'écart de cette activité, il sera possible de les capturer. Tous les types de variation dans le paysage sont à prendre en considération car ils peuvent apporter quelque chose. Si cela est flagrant sur des secteurs monotones, il faut avoir un regard un peu plus affûté sur des plans d'eau ou des portions de rivière aux profils variés. Il y aura toujours des postes encore plus atypiques qui marqueront soit un passage régulier de poissons, soit un volume de nourriture plus important, et cela fera la différence en action de pêche.

Voici quelques exemples de nourriture naturelle:

Dreissenes

Anodonte

Gastéropode escargot


 

Corbicula fluminéa

Écrevisse

Gammare

Les daphnies, ou puces d'eau